dimanche 30 octobre 2011

RUDY ADRIAN


Je viens de le découvrir. Ce néo-zélandais fait de l'excellente musique "ambiant", propice à la méditation, à la rêverie. Idéal pour s'évader du tintamarre du monde. Une vraie "porte" vers ailleurs.
Je commence tout juste à m'intéresser à ce genre de musique, qui se décline de plusieurs manières : ambiant "pure" de plages de synthé, en total son électronique ; sons naturels avec et sans synthés ; musique réalisée avec des instruments plus classiques, comme le piano, ou des instruments à vent, ou encore des instruments plus "ethniques" notamment sur des albums dédiés aux ambiance asiatiques-zen.
Rudy Adrian reste dans l'électro mais saupoudré d'autres influences.  
A découvrir avec l'album Moonwalker (ci-contre), datant de 2006, qui est plus amplement décrit ici http://www.gutsofdarkness.com/god/objet.php?objet=9166
8 albums sont disponibles sur iTunes, pour les amateurs du genre. 

Ceux qui apprécient les intégrations de sons de la nature peuvent aussi aller tendre une oreille du côté de Tangerine Dream, dans leur opus "Ambient Monkeys"... mais on est loin des longues plages méditatives. Très bel album néanmoins où on retrouve du TD pur ("The Seventh Propeller of Silence").


vendredi 28 octobre 2011

LE MONDE DE JULIE

Très joli blog... et en même temps un book. La jeune Julie nous emmène dans son univers, et nous montre qu'elle est aussi capable avec une souris qu'avec un crayon. Très prometteur.


Les orientaux (Essences & Absolues)

dessins-d-julie


lundi 24 octobre 2011

CLOUD

On parle beaucoup de "Cloud" ou "Cloud computing", "cloud" qui signifie "nuage". Le principe est simple : pourvoir sauvegarder des données sur internet afin d'y accéder partout où on est, avec un ordinateur portable, une tablette ou un smartphone. Des données personnelles, bien sûr, professionnelles aussi, mais plus encore : des applications, voire des systèmes d'exploitation en entier. Pour peu que les connexions soient rapides, on peut imaginer un futur proche où les tablettes et ordinateurs ne seront plus que des terminaux d'accès au "Cloud". 

Dan Simmons
Les auteurs de science fiction ont souvent été des visionnaires. L'exemple le plus fameux étant celui de Jules Verne, qui avait envisagé des inventions mise en œuvre au 20e siècle : sous-marins, îles artificielles, vaisseaux spatiaux.
Le "cloud", ou du moins son descendant, a été imaginé par Dan Simmons, au début de l'ère internet, dans les sagas "Hypérion" et "Endymion". Il l'a appelé "l'infosphère". Il s'agit d'un univers numérique, virtuel, habité par des consciences d'ordinateurs et possédant ses propres lois. Dans le futur lointain décrit par Dan Simmons, chaque individu peut, par l'intermédiaire d'un "persoc" (personnel computer) miniaturisé, ou d'un implant neural, se connecter à l'infosphère et obtenir instantanément tous les renseignements qu'il souhaite. Cet univers virtuel est commandé par des "I.A", Intelligences Artificielles, qui permettent aussi le déplacement instantané entre différents points de la galaxie, par l'intermédiaire du "Mégatrans", qui, on le découvre dans "Endymion", détruit la structure sous-jacente de l'univers.
Dans les romans de Dan Simmons, les I.A. entrent en conflit avec l'homme, estimant que l'humanité est arrivée au bout de son évolution et est devenue complètement inutile.
En 1991, Dan Simmons avait toutes les données en main pour imaginer ce futur "super-internet", même si l'internet était encore un système réservé à l'armée américaine et aux université.


Super ordinateur de NEC "Earth Simulator System"

dimanche 23 octobre 2011

PATRICK O'HEARN

Patrick O'Hearn, ça vous dit quelque chose ?
[Wikipedia : Patrick O’Hearn est un bassiste / multi-instrumentiste et compositeur américain né à Los Angeles le 6 septembre 1954. Élève de Gary Peacock au Cornish College of the Arts de Seattle au début des années 70, il s’installe en 1973 à San Francisco où il s’intègre rapidement à la scène musicale de la Région urbaine de San Francisco (Bay Area) en jouant avec des artistes renommés comme Charles Lloyd, Joe Henderson, Dexter Gordon, Joe Pass, Woody Shaw, Eddie Henderson et Bobby Hutcherson mais aussi avec de jeunes musiciens de sa génération : Terry Bozzio, Mark Isham et Peter Maunu. En 1976 il rencontre Frank Zappa dont il devient le bassiste pendant un peu plus de deux ans. C’est pendant cette période que passant de la contrebasse acoustique à la guitare basse électrique il s’intéresse aux instruments de musique électroniques.

Avoir travaillé avec Frank Zappa est déjà une référence en soi. Patrick O'hearn a élargi son univers musical à l'instrumental électronique. N'essayez pas de le comparer avec les pionniers du genre, à savoir Tangerine Dream ou Klaus Schulze, vous seriez dans l'erreur. Il a son monde propre. Propre. Clean. Epuré. Le son cristallin coule comme de l'eau vive.

Patrick nous a fait planer pendant 13 albums jusqu'en 2007. Je reste fidèle, pour ma part à Rivers Gonna Rise (1988). A écouter en sirotant un cocktail glacé devant une plage déserte au soleil couchant...



vendredi 21 octobre 2011

IBARA

Ce nom ne vous dit peut-être rien... Ibara est un artiste. C'est plus qu'un artiste. C'est une oeuvre vivante à lui tout seul ! Déjanté, impertinent et aussi très "ethnique". A découvrir d'urgence.




lundi 17 octobre 2011

jeudi 13 octobre 2011

UNI...VERT, LA CANOPEE

"La canopée est l'étage supérieur de la forêt, directement influencée par le rayonnement solaire. Elle est parfois considérée comme un habitat ou un écosystème en tant que tel, notamment en forêt tropicale où elle est particulièrement riche de biodiversité et de productivité biologique." (Wikipedia)

Un monde à part, dans les strates supérieures de la forêt. Magnifique à voir, il paraît. Ici deux exemples presque opposés : une construction quasi-arachnéenne destinée au tourisme de masse...très impressionnant, mais est-ce une bonne idée ?
Et le campement scientifique léger suspendu dans les branches, plus respectueux de l'environnement, mais évidemment, tout le monde ne peut en profiter. Je préfère rester sur le plancher des vaches et regarder les images rapportées par les missions de chercheurs. Incontestablement, en masse ou en petits groupe, l'homme est un étranger dans cet uni-vert !








mardi 11 octobre 2011

AUTOMNE

Pour être tout à fait en harmonie avec le thème graphique du blog, des photos d'automne à découvrir sur http://www.photo-paysage.com/thumbnails.php?album=13 puisque cette saison va bientôt arriver dans les latitudes tempérées. Rêvons un peu.


samedi 8 octobre 2011

VENUS...PRESQUE TERRE




“Jusqu'à présent, l'ozone n'avait été détecté que sur Terre et sur Mars. Mais jeudi 6 octobre, l'Agence spatiale européenne (ESA) a annoncé que sa sonde Venus Express avait identifié une couche de gaz semblable dans la haute atmosphère de Venus.”
Quelle planète magnifique. Vénus pourrait être la soeur jumelle de notre planète : elle a à peu près les mêmes mensurations, les mêmes caractéristiques telluriques, possède une atmosphère, a peut-être eu un vaste océan et on apprend maintenant qu'elle a aussi une couche d'ozone. La comparaison s'arrête là. L'atmosphère est cent fois plus massive que sur Terre, l'effet de serre généré provoque des températures infernales allant jusqu'à près de 465°c. Dioxyde de carbone, acide sulfurique, dioxyde de souffre... à ne pas mettre un dragon dehors.
Plusieurs sondes ont été envoyées pour lui rendre visite, en commençant par Mariner 2 en 1962. Aujourd'hui, c'est Vénus Express qui la tient à l'oeil, en attendant peut-être des missions avec modules d'atterrissage.  Au-delà de la réalité scientifique, Vénus a inspiré des auteurs fameux, comme Isaac Azimov, Ray Bradbury ou Stephen King. 


L'article du "Monde" 
http://www.lemonde.fr/planete/article/2011/10/07/la-planete-venus-possede-aussi-une-couche-d-ozone_1584232_3244.html?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter#xtor=RSS-3208001
Wikipedia
http://fr.wikipedia.org/wiki/Vénus_(planète)
Blog
http://4x4-garage.com/modules/com_jomcomment/?morning-star-venus-1487

mercredi 5 octobre 2011

HISTOIRE D'ELFES

Depuis la sortie au cinéma du Seigneur des Anneaux, le grand public a pu faire plus ample connaissance avec ces êtres merveilleux qu'on appelle les Elfes. Les elfes que Tolkien met en scène dans sa saga, s'inspirent directement des légendes germaniques, et n'ont rien de commun, du moins physiquement, avec ceux qu'on rencontre dans Harry Potter, plus proches de ceux qui habitent les contes anglo-saxons. Origines diverses, aptitudes différentes, il n'y a pas de vérité toute faite au sujet des elfes qui n'ont cessé d'émerveiller les hommes, au travers des générations.


Dans les traditions germano-nordiques, on adorait les elfes (ou alfes) comme des divinités liées à la fécondité. Dans cet univers, Freyr est le dieu tout puissant. Freyr, nom repris par Brian Aldiss dénommer le soleil principal de Helliconia dans sa saga éponyme (ou les humains sont appelés "fils de Freyr"). Ils étaient aussi considérés comme les esprits des morts, hantant les tertres de ces derniers, ce qui explique le culte qui leur était voué. On retrouve ces tertres dans le Seigneur des Anneaux, et à de nombreuses reprises, et leur importance religieuse et mystique y est maintes fois soulignée, sans qu'il n'y soit associés les elfes.

C'est probablement l'influence chrétienne qui va donner aux elfes forme humaine, voire angélique. La dualité bien-mal va engendrer une séparation entre" ljósálfar" (alfes clairs) et et dökkálfar (alfes sombres) ou elfes noirs, ces derniers pouvant rendre malade ou fou. Dans le folklore allemand, les elfes seraient même la cause des cauchemars, le mot allemand pour désigner les mauvais rêves, Albtraum ou Alptraum, signifiant « rêve d'elfe ». Au fil du temps, les elfes gagneront une dimension davantage romantique, par l'intermédiaire des poètes. Cette aspect romantique n'a pas quitté la description "Tolkienesque"  des elfes, sujets à la mélancolie et à la nostalgie, bien que ces traits de caractère ne soient attribués par d'autres à leur immortalité.

Selon Tolkien, les elfes « représentent réellement des Hommes doués de facultés esthétiques et créatrices beaucoup plus développées, d'une beauté supérieure et d'une vie plus longue, et de noblesse ». En résumé, une sorte de vision de l'homme idéal, sans être à proprement parlé un "sur-homme", puisque les elfes, s'ils ont des sens sur-développés, ne possèdent pas de force physique supérieure à la normale. On remarquera aussi que dans l'univers de Tolkien, les elfes sont surtout des archets, hors pairs, bien sûr. L'arc est noble. Sa forme et sa légèreté viennent assez naturellement compléter la panoplie de tout elfe bien né. La différence avec les nains n'en est que plus accentuée, puisque ces derniers sont adeptes des haches.
L'analogie entre elfes et anges, tels que se le représentent les catholiques dans l'iconographie traditionnelle, est assez frappante, si on excepte le cas spécifique des ailes. Les elfes de Tolkien possèdent une sorte d'aura lumineuse (reconnaissable dans l'obscurité, c'est ainsi que les voient pour la première fois Frodon et ses compagnons alors qu'ils fuient la conté), se déplacent très rapidement, comme s'ils étaient moins dépendants de la gravité terrestre, et sont les défenseurs de la sagesse. Leur immortalité conditionnelle (ils ne peuvent vieillir ni mourir, sauf s'ils sont tués) en font en fin de compte des êtres à mi-chemin entre les hommes et les anges. Quelque part, si on se réfère à la foi chrétienne, les elfes pourraient représenter ce que les hommes auraient pu être si Adam n'avait pas croqué la pomme. En effet, dans la genèse, le pommier est aussi décrit comme "l'arbre de la connaissance". C'est donc la curiosité qui poussa l'homme à vouloir avoir les mêmes connaissances que le créateur. Les elfes, tels que décrit dans la genèse de Tolkien (voir le Silmarillon), possèdent quant à eux ces connaissances "divines" ou tout du moins en partie. L'autre différence par rapport aux hommes, et de taille : les elfes vivent en symbiose avec la nature, l'aiment et la respectent, alors que l'homme est plutôt enclin à l'exploiter pour son propre compte.
Dans leur aspect, les elfes sont également plus raffinés, ils ont tous une allure élancée et mince, de longs cheveux, et leurs yeux en amandes et leurs oreilles pointues accentuent encore cette impression de grandeur, presque de "fuite vers le haut". Ils sont aussi dépourvus de poils. L'évolution de l'espèce montre que l'homme d'aujourd'hui est moins poilu que son ancêtre des cavernes, et aussi beaucoup plus fin dans ses caractéristiques physiques. Qui sait si dans quelques milliers d'années nos descendants ne ressembleront pas à des elfes. Quoi qu'il en soit, les elfes sont la représentation parfaite de la beauté telle qu'elle est édictée par les canons occidentaux (finesse, minceur).


Mais tous les elfes n'ont pas cette apparence angélique. Dans Harry Potter, "l'elfe de maison" est petit, et passablement laid, même s'il conserve les oreilles pointues. Dans le folklore britannique ils s'apparentent plus à de minuscules fées dotée d'ailes diaphanes, tel "Clochette" dans "Peter Pan".

Quelques soit leur apparence, qui change en fonction des cultures et des époques, les elfes ont une origine purement animiste. Ce sont d'abord des esprits de la nature, qui justifient les phénomènes incompris et craints par les hommes primitifs. Changement de saison, maladies, phénomènes climatiques étaient le résultats de l'action d'êtres mystérieux et invisibles. La caractéristique principale des elfes étant leur interaction étroite avec les humains.
C'est ce que s'attache à décrire Vanessa Doutreleau dans un article ethnologique consacré aux elfes d'Islande (télécharger ici).
L'ethnologue a enquêté sur les croyances des islandais et finit par traiter les elfes comme s'ils étaient aussi réel que des Bantous ou des Inuits. A la lecture de cet article on se rend compte à quel point cette légende interfère de manière assez étroite avec la vie quotidienne des islandais, indépendamment du degré de croyance dont ces derniers font preuve, à travers les générations.
S'ils semblent posséder de réels pouvoirs magiques, particulièrement pour se dissimuler aux regard des humains, les elfes islandais n'ont pas l'apparence des êtres merveilleux des contes mais ressemblent à s'y méprendre à des humains ordinaires habillés à la mode du dix-neuvième siècle.
Leurs pouvoirs, bénéfiques ou maléfiques, selon leur humeur ou leur caste, influence de près la vie de leurs voisins humains.
On sait que l'Islande est l'un des points chauds volcaniques les plus actifs de la planète. Les remontées énergétiques des tréfonds de la Terre n'auraient-ils pas un rapport avec la croyance dans l'existence des elfes ? Peut-être serait-il intéressant de voir si en d'autres lieux du globe,  où se trouvent des volcans, les légendes et les mystères sont plus présents dans les communautés qui y vivent.

mardi 4 octobre 2011

VOYAGE ET GRANDS ESPACES

Vous voulez du dépaysement ? Vous voulez du rêve ? Venez voyager sur ce site http://parmakoma.joueb.com/siberie.shtml où vous découvrirez de magnifiques photos de la Sibérie. L'un des rares endroits encore (à peu près) préservés de la planète. Mais ces espaces infinis doivent se mériter. Je ne me figure même pas ce que c'est que de vivre par -40° !

samedi 1 octobre 2011

HALINGRE

Ce peintre français, conservateur du musée de l'imaginaire qu'il a fondé, nous emmène en voyage dans le subconscient. A moins d'être une amibe, pas possible de rester insensible à ces toiles féériques. On pourrait passer des heures à les regarder en y trouvant un détail qui nous ramène à notre propre vie. Chaque tableau est un univers à lui tout seul et semble être l'instantané d'une histoire.


Marc Halingre